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Constamment cernés de micros et de caméras, courant eux-mêmes
bien souvent derrière le temps d'antenne, les hommes
et les femmes politiques parlent beaucoup. Parfois trop.
Ce livre rassemble toutes ces «petites phrases» qu'ils auraient
certainement aimé ne pas avoir prononcées...
- On se souvient du «Casse-toi, pauvre con !» du président
Sarkozy au Salon de l'agriculture 2008, ou de son «C'est toi qui a
dit ça ? Eh ben, descends un peu le dire ici !» lancé à un pêcheur
du Guilvinec en 2007. On le découvre adepte de la Sarkolangue,
parfois à la limite du compréhensible : «Si on ne dit plus qu'est-ce
qui va et qu'est-ce qui va pas...» (janvier 2010)
- On n'a pas oublié le merveilleux «Qui va sur la Grande
Muraille conquiert la bravitude», de Ségolène Royal en Chine en
2006, ou son vertigineux «Demain, si je suis élue, les agents
publics seront protégés, en particulier les femmes. Elles seront
accompagnées à leur domicile lorsqu'elles sortent tardivement
des commissariats de police», lors du débat des présidentielles
en 2007. Ça vaut le «Je ne descends pas de mon drakkar»,
d'Eva Joly en juillet dernier.
- Plus récemment, Martine Aubry, auteur de cette phrase
définitive : «Aujourd'hui, la parole est au dialogue», a mis les
choses au point : «Je ne me retrouve pas dans mon bain en
photo dans Paris-Match. C'est peut-être mieux d'ailleurs pour
ceux qui le liraient...»
- François Hollande, qui s'écrie «Est-ce que j'ai une tête d'électron
?» (2011), a, lui, des emportements lyriques : «La goutte de
l'indécence a fait déborder le vase de l'indignation !»
- Et le dernier mot est à François Bayrou : «Rassembler les
centristes, c'est comme conduire une brouette pleine de
grenouilles : elles sautent dans tous les sens !» (mai 2011)
Bref, tout va bien...