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Depuis plus de vingt ans, le chômage est devenu l'un des problèmes essentiels des sociétés occidentales, particulièrement en Europe. Cet ouvrage l'aborde dans une perspective économique et sociale, tout en insistant sur la spécificité du chômage contemporain. En effet, s'il ne s'agit pas d'un phénomène nouveau dans l'histoire du capitalisme, il diffère cependant, dans ses origines et ses manifestations, de celui que connurent le XIXe siècle ou les années 1930.
Tout d'abord, les auteurs définissent les frontières, parfois floues, du chômage et analysent les instruments de mesure utilisés.
Ils traitent ensuite des théories confrontées au chômage : les néoclassiques. Keynes, l'école du déséquilibre, l'analyse marxiste. La rupture de la croissance et le progrès technique suffisent-ils à expliquer la montée du chômage, ou faut-il incriminer également les récentes transformations de l'environnement international ?
Peut-on résorber le chômage ? Doit-on se résoudre à seulement le gérer, économiquement et socialement ? Il engendre de nouvelles formes d'exclusion et de pauvreté. Les auteurs font ici le bilan des diverses solutions mises en oeuvre : accroître la quantité de travail utilisée, choisir la relance, pratiquer des politiques actives pour l'emploi.
