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L'autonomie et les collectifs de travail occupent une place importante dans les nouvelles formes d'organisation du travail requises par la recherche de flexibilité et de compétitivité des entreprises.
Toutefois, le sens précis que recouvrent les notions d'autonomie et de collectif est moins évident qu'il n'y paraît si l'on veut aller au-delà des discours incantatoires sur la liberté ou le laisser-faire dans le travail d'un côté, et le " travailler ensemble " ou la coopération de l'autre. A partir d'observations de terrain, de l'analyse de multiples expériences menées dans des secteurs variés, et en adoptant une approche pluridisciplinaire, cet ouvrage propose de cerner la place de l'autonomie dans l'histoire récente du travail forte de nombreuses expériences originales.
Il vise également à identifier les nombreuses conditions nécessaires à la mise en oeuvre de l'autonomie dans le travail et l'impact de celle-ci dans la problématique générale de la division et de la coordination du travail. Il s'ensuit une proposition de définition et une légitimation de l'autonomie sur le plan économique. Un examen des limites et des difficultés à instaurer l'autonomie dans le travail clôt la première partie.
La seconde partie de l'ouvrage est consacrée aux collectifs de travail. L'objectif est ici de comprendre les principes, les raisons, voire dans certains cas les obligations qui président à la mise en oeuvre des collectifs de travail. La restitution d'un travail d'observation en milieu industriel met en évidence l'existence d'écarts possibles entre des collectifs " prescrits " et des collectifs " réels ", et les risques inhérents à ces écarts.
La question de l'efficacité des collectifs de travail est également soulevée. Des collectifs volontairement contrastés sont analysés de façon à faire ressortir des critères distinctifs. Enfin, tout comme pour l'autonomie, l'objectif est également d'identifier les conditions nécessaires à la mise en oeuvre des collectifs de travail.
