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La résurrection immédiate, ascension du corps spirituel dans les mondes subtils, est évidemment incompatible avec la résurrection de la chair à la fin des temps. Plus connue sous le nom de survivance, la résurrection immédiate est un événement naturel et universel, certifié par des témoignages remontant à la plus haute antiquité.
Grâce aux travaux sérieux réalisés depuis 150 ans, «l'hypothèse» de la vie après la vie est désormais entrée dans le domaine des faits constatés. Pour Jean Prieur, il ne s'agit plus d'une hypothèse.
Il est remarqable que, surtout dans le premier tiers de ce siècle, ce soient précisément des médecins et des scientifiques, dont plusieurs Prix Nobel, qui aient examiné le problème, également objet de l'attention de grands philosophes tels que Bergson et Gabriel Marcel.
Qu'ils soient provoqués ou spontanés, historiques ou actuels, les faits psychiques, avant ou après la mort, sont nombreux et incontestables. L'auteur en a rassemblé beaucoup, il en a vécu la plupart, il sait ce dont il parle. Il s'inscrit parmi ces chercheurs qui ont défriché avec succès un terrain jusqu'alors chasse gardée des religions.
L'attitude des Eglises est curieuse et contradictoire. En général, l'Eglise romaine, qui pourtant institua la croyance au Purgatoire, refuse ces réalités dont est remplie la vie des saints ; les Eglises protestantes les condamnent au nom de la Bible qui en est farcie ; et les Eglises orthodoxes de l'Est, où viennent d'arriver en traduction des livres comme ceux de Jean Prieur, en sont encore à parler de phénomènes diaboliques.
Toutes sont incapables de répondre autrement que par de pieuses dérobades au cri d'angoisse de ceux qui viennent de perdre un être cher : où es-tu ? où es tu ?
