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Il est parfois nécessaire de réaliser des pièces ou des outillages pour lesquels on
ne dispose pas du modèle numérique : ceci concerne par exemple la production
de pièces d'art, de modèles dont l'esthétique a été réalisée à la main, de pièces
de rechange pour des machines anciennes, ou la reprise en usinage de pièces
issues d'autres procédés (brut de fonderie, pièces de jonction), de pièces qui ont été
modifiées manuellement, etc.
Pour obtenir ou reconstituer un modèle de CAO, il faut alors procéder à une
numérisation de la géométrie de la pièce, à l'aide de moyens qui permettent de
réintégrer rapidement la chaîne de CAO-FAO.
Afin d'aider les industriels à orienter leur choix en fonction des types de pièces, de la
précision désirée, etc., le Cetim a répertorié les systèmes de numérisation existants
et en a testé quatre en leur soumettant deux pièces proposées par des entreprises
réunies en groupe de travail. Ces systèmes font appel à des palpeurs point à point, à
la vidéogrammétrie ou à des capteurs à laser.
Notre rapport a pour but de donner une idée de leurs possibilités, de leurs prix et
des précisions que l'on peut en attendre dans les conditions d'essais que nous avons
appliquées.
