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Au décès de son mari, Marie refuse la sollicitude inquiète de ses enfants. Elle décide de se réfugier dans la vieille ferme familiale isolée, pour essayer de se reconstruire. Mais ce choix de solitude lui devient vite insupportable et c'est en ouvrant son coeur aux autres qu'elle oublie sa détresse et retrouve un sens à son existence. Bientôt, pour Marie comme pour Viviane, Florette ou Hendrikje, le chagrin de l'amour perdu, de l'amour déçu, de l'amour rompu, est emporté par le tourbillon de la vie. Cette vie passionnante qui vous prend par le bras et vous entraîne vers l'espérance, d'où naît de nouveau l'amour.
Avec sensibilité, Marie Nicole Cappeau transforme un sujet grave en une leçon de bonheur. Dans ce cinquième roman, criant de vérité, elle campe un personnage de femme de notre époque, oscillant entre force et faiblesse, choisissant la vie et l'amour.
« Encore endormie, je mets un certain temps avant de reconnaître le chant d'une hirondelle. Elle est revenue d'un long voyage, cette fidèle locataire de ma vieille maison, et elle siffle sa joie de retrouver le nid où elle est née. Je me lève d'un bond et, pieds nus, m'approche de la porte. Lorgnant par une fente entre les deux planches, je la vois, perchée sur le vieux nid sous l'arceau, si petite chose, gonflant son jabot blanc sous la jaquette noire. [...] Merci, chères hirondelles, de votre retour qui me donne confiance en la vie qui doit continuer. »
