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Longtemps tenues en tutelle, les femmes ont
conquis de haute lutte l'accès à toutes les
carrières. Le féminisme, qui a démarré au
XIXe siècle, grandit au XXe et la Première
Guerre mondiale fera voler en éclats bien des usages : mode, enseignement, travail,
mariage... L'éducation des jeunes filles se modifie sensiblement et leur procure
infiniment plus de liberté. Elles concourent avec les hommes pour des métiers
qui leur étaient, jusque-là, interdits. En s'affranchissant par le travail, même dans
la bourgeoisie, elles ne se déclassent plus parce qu'elles gagnent leur vie. Les «oies
blanches» font place à des jeunes filles nouvelles, moins résignées, plus réformistes,
souvent plus modernes que leurs maris. Ce jeune siècle voit en même temps
des épouses et des mères de famille devenir femmes cochères ou chauffeuses,
fonctionnaires, avocates ou médecins... Féministes et suffragettes, elles tentent de
faire plier la loi selon leur voeu ! En revanche, elles connaissent l'alcoolisme, la
prostitution, le chômage, les grèves. Ainsi se modifie, dans la famille, dans la
société et même dans les arts, la situation de la femme moderne.