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Parmi les courants et mouvements - divers et contradictoires - nés dans l'entre-deux-guerres, le modernisme a rêvé de changer la vie en métamorphosant l'architecture alors que l'Art Déco a exprimé la modernité d'une bourgeoisie entreprenante et libérée des préjugés moraux d'avant-guerre.
Ces courants et mouvements vont connaître, au cours même du siècle qui les a vu naître, de nombreuses réactualisations. Libérés de leur ancrage historique et social, ils vont tour à tour nourrir la pensée architecturale et s'introduire dans la polémique et le débat sur la ville et son urbanisation.
Qu'il s'agisse de maisons particulières, d'immeubles à appartements ou de bureaux, de cités-jardins ou sociales, de bâtiments publics ou industriels, d'églises ou encore de lieux de divertissement ou d'aménagements paysagers, Bruxelles conserve de nombreux témoignages architecturaux illustrant l'Art Déco et le modernisme.
L'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris, en 1925, joua un rôle crucial pour les arts décoratifs belges. Elle constitua une impulsion créative pour certains commerces bruxellois qui se profilèrent alors en ensembliers.
Les Expositions universelles de 1935 et 1958 ont, elles aussi, exercé une influence urbanistique considérable sur la capitale, générant d'importants travaux d'infrastructure et un programme de construction de grande envergure, dans l'ensemble de la région.
