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Septembre 2003 : les cinq confédérations ouvrières et les organisations
patronales signent un accord sur la formation professionnelle continue
qualifié d'historique. Un accord que le gouvernement décide rapidement
de transposer dans le Code du travail, chose faite le 4 mai 2004, avec la loi
sur «la formation tout au long de la vie et le dialogue social».
Même s'il est trop tôt pour en saisir tous les effets, les modifications apportées
aux textes fondateurs de 1971 marquent une régression manifeste.
Derrière le slogan faussement humaniste de «la formation tout au
long de la vie» c'est bien, suivant en cela les recommandations des
organisations internationales et particulièrement celles de
l'OCDE, à une conception libérale de la formation, et plus largement
de l'éducation, que l'on donne force de loi. Les nouveaux
droits à la formation, ce sont d'abord de nouvelles obligations
qui sont imposées aux individus et en premier lieu, celle de
co-investir dans des formations, effectuées notamment hors
du temps de travail.
Alors que l'heure est à la négociation des accords de
branches et d'entreprises, il apparaît nécessaire d'avoir un
débat collectif sur ces questions. À rebours de l'orientation
libérale du nouveau droit de la formation continue, les propositions
avancées autour de l'idée d'éducation permanente,
ont pour volonté de réduire les inégalités d'accès à la formation
et de mettre un terme à sa marchandisation.