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Privatisation, gestion selon des indicateurs financiers, flou
des missions... Et si les attaques contre les services publics
étaient l'occasion de les sauver ? Affirmation paradoxale ?
Peut-être moins qu'il n'y paraît.
Les effets de ces attaques sont désormais connus : la canicule,
les accidents répétés des chemins de fer anglais, les
pannes d'électricité en Amérique et Europe du Nord ou
encore les pertes financières gigantesques de France
Télécom, etc., en sont les illustrations les plus visibles.
Ces conséquences reposent, pour l'ensemble de la société,
la question des services publics tout en soulignant la
nécessité de leur évolution. Adaptation réclamée par les
nouvelles demandes des usagers/consommateurs, par l'exigence
d'une plus grande citoyenneté, par la reconsidération
des rapports à l'État ou par les évolutions technologiques.
La question est effectivement celle de l'intérêt général :
quel est-il ? Comment le définir ?
Les services publics ne peuvent être considérés comme
de simples palliatifs aux défaillances du marché, pas plus
qu'ils ne se justifient par la seule efficacité économique ou
par des procédures bureaucratiques supposées égalitaristes.
Outils de l'intérêt public, ils expriment institutionnellement
un lien dynamique entre l'usager, le consommateur et
le citoyen.
Ce livre s'adresse ainsi, tour à tour et conjointement, à
l'usager, au client et au citoyen ainsi qu'aux acteurs des services
publics et donne des éléments de réflexion sur la
décentralisation, la discrimination positive, les perspectives
européennes...