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De nombreuses décisions sont prises pour améliorer les conditions de vie des jeunes Haïtiens, mais n''ont pas porté de fruits. Les bénéficiaires ne sont pas impliqués.Cette étude vise à montrer que les associations de jeunesse contribuent à la réduction de la pauvreté dans la Commune de Port-au- Prince. Après des recherches documentaires, des enquêtes par questionnaires et des entretiens semi- structurés avec les membres d''associations et les responsables de la jeunesse au Ministère de la Jeunesse,des Sports et de l''Action Civique (MJSAC), il ressort de cette étude une participation active des associations de jeunesse à la réduction de la pauvreté. Néanmoins, les associations de jeunesse sont confrontées à des problèmes de financement et évoluent dans une situation de vide juridique qui est caractérisée par une implication quasi inexistante dans les actions menées du MJSAC et d''autres institutions officielles en direction des jeunes. Il urge d''amener les dirigeants à prendre conscience du rôle important que peuvent jouer les associations de jeunesse à la problématique des jeunes et de surcroît à la réduction de la pauvreté.
About the author
Magdala Suire Haitienne, titulaire d'un Master professionnel en Développement Communautaire à l'Institut National de la Jeunesse, de l'Education Physique et du Sport de l'Université d'Abomey-Calavi du Bénin, actuellement travaille avec l'équipe de projet Genre et Développement local de l'Organisation Néerlandaise de Développement, Cotonou.
