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Près de la moitié de la population mondiale dépend de la biomasse pour cuisiner. Cette dépendance à la biomasse a d'énormes implications pour la santé, l'environnement, l'égalité des sexes et la réduction de la pauvreté. L'exposition à la fumée provenant de la pollution de l'air intérieur et le fardeau que représente la collecte du bois de chauffage ont de multiples conséquences négatives sur la santé. Cette dépendance à la biomasse, dans tant de communautés rurales, offre une opportunité pour les cuisinières améliorées d'apporter un changement significatif. Au niveau national, il est commercialement viable pour un pays en développement fortement dépendant de la biomasse d'investir dans des cuisinières améliorées, et cela peut s'avérer très lucratif. Les ménages qui adoptent des cuisinières plus efficaces peuvent bénéficier d'avantages sanitaires importants et, dans certains cas, de réductions des dépenses en bois de chauffage, d'une diminution du temps consacré à la collecte du bois et d'un gain de temps pour d'autres activités. Cette étude a examiné les programmes de cuisinières améliorées dans le village du Millénaire de Mayange, au Rwanda, et a été menée afin d'évaluer la contribution positive de ces cuisinières au développement des moyens de subsistance en milieu rural et à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
About the author
Amy Wickham, titulaire d'un master en développement, d'une licence en génie mécanique et industriel et d'une licence en mathématiques. Responsable des questions liées au changement climatique à l'UNICEF au Zimbabwe. Expérience professionnelle dans le domaine du développement durable, notamment dans les secteurs de l'énergie, des technologies innovantes et de la durabilité environnementale. A travaillé avec des ONG internationales au Kenya, en Inde, en Irlande, au Rwanda et au Zimbabwe.