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La traite des êtres humains est généralement considérée comme le processus par lequel des individus sont placés ou maintenus dans une situation d'exploitation à des fins de gain économique. La traite peut se produire à l'intérieur d'un pays ou impliquer des mouvements transfrontaliers. Les femmes, les hommes et les enfants sont victimes de la traite à des fins diverses, notamment le travail forcé et l'exploitation dans les usines, les fermes et les ménages privés, l'exploitation sexuelle et le mariage forcé. La traite touche toutes les régions et la plupart des pays du monde. Si le suivi indépendant est un aspect important pour garantir que les lois, les politiques et les pratiques protègent et ne portent pas atteinte aux droits établis, les organismes gouvernementaux les plus directement impliqués dans la lutte contre la traite - y compris les législateurs, les forces de l'ordre, les organes de poursuite et judiciaires et les organismes de soutien aux victimes - devraient également surveiller leurs propres actions et performances du point de vue des droits de l'homme. En outre, comme indiqué dans les Principes et directives recommandés, les organisations non gouvernementales travaillant avec les victimes de la traite devraient être encouragées à participer au suivi et à l'évaluation de l'impact des mesures de lutte contre la traite sur les droits de l'homme.
About the author
Aarti Singh est doctorante à l'université hindoue de Bénarès, en Inde. Elle a obtenu une licence et une maîtrise en droit à l'université Bharati Vidyapeeth de Pune, en Inde. Elle s'intéresse aux droits de l'homme et au droit pénal.
