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Qu'est-ce qui ne va plus dans le monde ? Dans les affres de la Grande Guerre, beaucoup ont découvert pour la première fois qu'ils vivaient dans une civilisation scientifique, et les hommes de science eux-mêmes ont réalisé la différence entre le levain de la théorie et son aspect pratique dans un monde en pleine ébullition. La science est alors presque sortie de sa réclusion ésotérique pour devenir un culte - du moins, quelque chose qui mérite d'être cultivé, à des fins professionnelles. Indispensable en temps de guerre, elle semblait curieusement insignifiante parmi les services publics en temps de paix. Heureusement pour la science, le danger est passé. Il existe des professions scientifiques, beaucoup d'entre elles, mais la science n'est pas une profession. C'est une quête. Qu'est-ce qui ne va pas dans le monde ? Suivons cette quête.L'Amérique, presque seule parmi les nations actuelles, a la liberté de choisir ses dirigeants et le monde la considère comme son dernier espoir de détruire ce qui est devenu facilement la tyrannie la plus puissante et la conspiration la plus universelle contre la liberté économique des individus et l'autonomie des nations que le monde ait jamais connues.L'état de l'Europe à l'heure actuelle, et de ses nations autrefois fières, réduites tour à tour au chaos interne et, pour beaucoup, au désespoir, est éloquent du règne du banquier. Ici, ce qui est dangereux pour le banquier est considéré comme trop dangereux pour que la nation soit autorisée à en discuter, et le public est soigneusement et minutieusement protégé de toute connaissance réelle de l'absurdité grotesque que l'un des objectifs de ce livre était d'élucider.
