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Dans presque toutes les villes
de France on trouve une
avenue, une place, une rue
portant le nom de Jean Jaurès avec
souvent cette simple annotation :
Homme politique, 1859-1914.
C'est court, mais comment faire
autrement sur une plaque de rue ? Pour
en savoir plus il suffit de se plonger
dans la vaste, la multitude, la savante
littérature qui depuis 100 ans se
préoccupe de l'homme, de sa pensée,
de ses actions. Certains y consacrent
leurs vies. D'autres en quelques mots,
quelques vers d'une chanson, parce
qu'ils sont poètes comme Jacques
Brel posent "la question Jean Jaurès"
et le bon Jacques Brel n'y va pas par
quatre chemins : Pourquoi ont-ils tué
Jaurès. Il sait y répondre à sa manière,
il décrit la société, le monde ouvrier,
les prolétaires de la "Belle époque".
Celle qui a vu la naissance de la
République, des luttes sociales, "des
rêves qui montaient aux cieux", de
"l'espoir qui fleurissait" mais aussi
de l'apparition et des combats de ceux
qui refusaient de "ramper jusqu'à la
vieillesse".
Jean Jaurès découvre ce monde, le
philosophe, le politique veut de l'utopie
faire le possible avec l'humanité
comme horizon. Un tel programme
est impardonnable d'autant qu'il
s'appuie sur la République, celle qui
permet, qui autorise et doit conduire
à une organisation sociale basée sur
et seulement la justice en utilisant
les outils que sont la Démocratie et
l'intelligence du Peuple.
Jean Jaurès vivra cette aventure qui
dérange, il en mourra.