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Les rouilles du blé ont joué un rôle destructeur en réduisant le rendement des cultures, ce qui a entraîné une insécurité socio-économique à plusieurs époques dans le monde. Depuis plus d'un siècle, la gestion des rouilles en vue de stabiliser la production de blé constitue un défi pour les phytotechniciens. L'incidence des épidémies à grande échelle, fréquentes dans la première moitié du 20e siècle, a diminué grâce à une meilleure compréhension de l'épidémiologie de la maladie, de la base génétique des interactions hôte-pathogène, de l'utilisation de divers gènes de résistance et du développement de cultivars résistants à la rouille. Divers programmes de sélection du blé à travers le monde ont obtenu des résultats variés dans la production de cultivars présentant une résistance durable et efficace à la rouille du blé. Les programmes de sélection du blé de printemps en Amérique du Nord, au Mexique et en Australie ont généralement produit des cultivars présentant des niveaux élevés de résistance durable et efficace. Cependant, le changement climatique entraîne une hausse des températures et a augmenté la variabilité et la concentration des précipitations, ce qui contribue à la propagation et à la gravité des maladies dues à la rouille.
About the author
Amir Afzal est phytopathologiste assistant au PPRI, AARI, Faisalabad et a été nommé pour des études de doctorat au PMAS AAUR dans le département de phytopathologie. Il s'intéresse à l'amélioration des cultures de plein champ cultivées dans des conditions pluviales afin d'y incorporer une résistance aux maladies. Auteur de plus de 10 monographies et articles de synthèse dans des revues.
