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En dépit des nombreuses législations foncières adoptées, l'accès des femmes à la propriété foncière en milieu rural burkinabè reste encore faible (22,52%). Ce faible accès des femmes rurales à la propriété foncière limite leur autonomisation alimentaire, financière et les prive de moyens de subvenir à leurs propres besoins, à ceux de leurs enfants, ménages, aussi bien sur le plan alimentaire que sanitaire. L'analyse de régression logistique multiniveau effectuée avec des données EDSBF 2021 montre que l'accès des femmes à la propriété foncière en milieu rural burkinabè est expliqué à 16,14% par l'effet communauté. Pour améliorer l'accès des femmes à la propriété foncière, les facteurs individuels (âge de la femme, son statut matrimonial, Parité/Sexe des enfants, son statut d'activité, son ethnie, sa religion) et contextuels (région de résidence, proportion des femmes participant aux décisions dans la communauté) identifiés peuvent s'avérer utiles à prendre en compte dans les stratégies d'intervention.
About the author
DA Moïse, né le 5 février 1994 à Silom-Bagone (Burkina Faso), est géographe et démographe. Il a réalisé un double Master en Sciences de la Population (ISSP) et en Démographie (IFORD). Actuellement doctorant en Démographie à l¿Université Joseph Ki-ZERBO, ses recherches portent sur les violences faites aux femmes, la propriété foncière, la nutrition.
