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D'après la préface de Billie jean King :
Sparky était Charlie Brown. Ce n'était pas un homme très bavard, mais c'était assurément un grand penseur. Quand il prenait son crayon et se mettait à travailler sur un strip des Peanuts, il acquérait lucidité et poésie, tout en s'exposant véritablement au monde.
Je me rappelle qu'un jour, il avait cité le président Dwight Eisenhower, le golfeur Sam Snead et moi-même comme ses trois célébrités préférées. J'en étais à la fois honorée et gênée. Je n'arrivais pas à croire qu'il ait une aussi haute opinion de moi. Mais le sentiment était mutuel. Nous avions l'habitude de déjeuner ensemble en toute simplicité, et partageant sanswichs, sodas et cookies, nous refaisions le monde. Puis je reprenais la route et il se réinstallait à sa table à dessin pour imaginer son prochain strip des Peanuts. Il s'agissait de moments privilégiés où nous mettions nos âmes à nu.
Je n'étais pas la seule sportive proche de Sparky. Il avait une passion pour le patinage artistique et une grande admiration pour Peggy Fleming et Scott Hamilton, les champions olympiques, et pour Judy Sladky, la danseuse sur glace qui incarnait souvent Snoopy dans les spectacles sur glace et qui joue le rôle d'Alice Snuffleupagus dans Sesame Street. Il faisait aussi référence à mes amis et collègues tennismen et tenniswomen, Rosie Casals, Sharon Walsh, Tracy Austin, John McEnroe et John Newcombe. Il eut une grande influence sur leur vie tout comme sur la mienne.
De temps à autre, Sparky me mentionnait dans un strip. L'une de mes occurrences préférées reste celle où Patty à Marcie : « On t'a déjà dit que quand tu t'énervais, tu ressemblais à Billie Jean King ? » Croyez-moi, cette réplique n'a pas échappé à mes amis, qui s'en sont donné à coeur joie.
« C'est l'oeuvre de Charles Shulz qui m'a fait découvrir ce que pouvait être un comic Strip et qui m'a incite à devenir moi-même dessinateur »
Bille Watterson
Snoopy, Woodstock et toute la bande participent à plusieurs matchs de tennis enjoués - et c'est pourquoi Billie Jean King, joueuse légendaire, est la personne idéale pour préfacer ce tome. Renun Van Pelt, qui a vu le jour dans le tome précédent, apparaît en chair et en os (et intègre l'équipe de baseball) ; le mur de l'école de Sally se dote d'une conscience ; Marcie « aide » son amie Patty a se préparer pour un concours de patinage ; et en prime, l'une des meilleures histoires au long cours des Peanuts avec l'épisode de « Monsieur Sac en colo » !
