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Ce volume met en évidence le patrimoine matériel laissé par les premiers bâtisseurs de l'Église catholique au Cameroun. Il se trouve réparti sur cinq des dix régions selon le découpage administratif actuel du pays : le Littoral, le Sud, le Sud-Ouest, le Centre et l'Ouest. Conçu sous la forme d'une "brochure touristique" informative, cet ouvrage identifie et décrit les stations missionnaires principales et secondaires. Les photographies, auxiliaires du texte, donnent au lecteur de se projeter dans des lieux historiques admirables et suscitent en lui le désir d'entreprendre le voyage vers ces hauts lieux pallottins, sources de vie et de sens pour le pays. Il s'agit donc d'une invite au tourisme religieux, activité qui s'est développée dès l'Antiquité, notamment dans les civilisations gréco-romaines, sous l'impulsion d'une certaine élite. Plus tard, la pratique s'est démocratisée et on la retrouve désormais dans les pays en développement. Elle s'exerce sous la forme de pèlerinages et de retraites spirituelles. Les diocèses et les laïcs la proposent dans leurs paroisses et la présente contribution entend montrer que le tourisme religieux peut constituer une activité génératrice de revenus indéniables du moment où la logistique est réunie et qu'une collaboration efficiente s'observe entre tous les acteurs y compris les populations locales. Le Cameroun a l'avantage de disposer d'un patrimoine bâti hérité de la communauté religieuse des pallottins et sur lequel l'Église pourrait s'appuyer pour valoriser ce type de tourisme.
About the author
Amélie-Emmanuelle Mayi est docteure en géographie de l'Université d'Angers, chercheure associée au CARTA UMR CNRS 6590-ESO et enseignante à la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Douala au Cameroun. Ses thèmes de recherche portent sur le tourisme d'une part et, d'autre part sur les espaces urbains, les territoires et la territorialité.
