Read more
L'expérimentation menée durant un demi-siècle repose sur une densité de plantation dynamique : très élevée au départ, puis ramenée à la densité standard ultérieurement - en produisant dans l'intervalle des plants autoconsommés et du bois d'oeuvre de peuplier.Longtemps, l'explication des bénéfices enregistrés fut empirique. Cette étude emprunte une démarche scientifique pour en formuler une démonstration. Partant des biomathématiques de la croissance des peupliers soumis à cette méthode, elle aborde aussi le nécessaire volet foncier - car la méthode requiert la mobilisation de terres supplémentaires durant le cycle, d'où des problématiques de Droit rural. Ensuite est présentée l'économie de la méthode : rentabilité, productivité des intrants...Mais en présence d'un cycle productif long, se superpose la notion plurielle du risque opérationnel. Pour l'appréhender, une minutieuse Cartographie des risques est complétée d'une évaluation par méthode de Monte-Carlo, une technique émergente en populiculture.Ont été séquencés toutes les anticipations et les calculs sous-tendant la décision d'investissement, tout en exposant les chiffres clés d'une entreprise familiale de populiculture.
About the author
Robert est sylviculteur spécialisé en populiculture depuis 1954 près de Valence-d¿Agen. Il y a 50 ans, il a conçu la méthode dite « en surplançons » qui a fait l¿objet d¿articles notamment dans La France Agricole.Fabrice, ancien enseignant à l¿Université de Toulouse 1, formé en Droit notarial et en Biologie, réalise là une analyse transversale.
