Read more
Comme dans tout projet hydroélectrique, l'implantation des ouvrages induit d'importants impacts dans le milieu récepteur. Le projet hydroélectrique de Zongo II n'a pas dérogé à la règle. L'étude porte sur les impacts sur les espèces végétales et animales, le sol et le climat.Si le raccordement en énergie électrique et la réhabilitation de la route Kisantu - Zongo ont constitué des impacts positifs du projet, ce dernier a généré aussi des impacts négatifs sur le biophysique de Selo Kimbungu. Il s'agit notamment de la baisse de la production du manioc, suite à l'expropriation, la disparition des certaines espèces animales à cause des bruits et vibrations produits par les engins pendant les travaux; la rareté de certaines espèces aquatiques qui n'ont pas pu s'adapter au changement des conditions d'écoulement. Il sied aussi de faire remarquer que bon nombre d'agriculteurs dont les champs ont été expropriés se sont malheureusement converti en producteurs de charbon de bois, contribuant ainsi à la déforestation du village de Selo Kimbungu.Dans le but d'atténuer certains impacts ou encore mieux, de prévenir des impacts futurs, la présente étude a mis en exergue quelques recommandations.
About the author
Dieudonné MUTA est titulaire d'un diplôme d'état à l'ITI Gombe, d'un diplôme d'Ingénieur Technicien à l'IBTP, d'un diplôme d'Ingénieur BTP à l'IBTP et d'un diplôme de DEA en environnement à l'UPN. Actuellement, il est thésard à l'UPN et Chef de Travaux à l'INBTP.
