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Le monde connaît une mutation de l'organisation de l'espace et des sources de développement économique. Depuis la fin des années 1980, l'économie des pays avancés est fondée sur l'innovation. La prospérité des territoires est fortement conditionnée par l'essor d'une économie entrepreneuriale de la connaissance (EEC). Cet écosystème socioéconomique favorise, grâce à des intermédiaires spécialisés, les interactions entre entrepreneurs, capitaux-risqueurs et investisseurs, chercheurs, développeurs, ingénieurs de production et opérateurs de production, afin de développer en permanence de nouveaux produits et services aptes à répondre à une demande solvable dans un univers concurrentiel.
Cette EEC est le ferment de la croissance mondiale depuis vingt ans. Elle n'épuise pas les sources de la croissance future : il y aura toujours des entreprises opérant sur des marchés locaux, des services à la personne, d'utiles politiques sectorielles ou de filières. Mais l'EEC est le principal facteur d'explication des écarts de taux de croissance entre pays. Or, ce point est capital, cette économie moderne s'enracine au coeur des métropoles compétitives, dans un bouillonnement créatif intense.
La constitution, dans les années 2010-2012, de pôles métropolitains dynamiques maillant l'ensemble de nos territoires est une condition décisive pour le rebond de l'économie française.
Comment faire évoluer notre République pour entrer dans ce nouveau monde de développement métropolitain tout en prenant en compte la faible taille de nos villes, la faible densité de nos territoires et les besoins des territoires ruraux ? Telle est la question à laquelle répond le rapport de Christian Saint-Étienne.
La mission Christian Saint-Étienne a bénéficié de l'appui de la DIACT pour l'organisation des séminaires et des auditions.