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Les sciences du vivant constituent un secteur de recherche stratégique en
raison de leurs enjeux scientifiques, économiques, sociaux et éthiques.
Au cours des dix dernières années, les grandes nations scientifiques en
ont d'ailleurs fait une priorité politique.
En France, l'effort, engagé dès 1999, reste encore inférieur à celui de nos
concurrents et n'a pas été soutenu dans la durée, ni avec la cohérence
d'ensemble nécessitée par la complexité du domaine et la France n'est
pas la mieux placée dans la compétition internationale très vive qui
caractérise ce domaine.
Dans ce rapport, la Cour a donc examiné les différents leviers de l'action
publique, afin d'apprécier leur efficacité et les marges de progrès
existantes.
Ainsi, si la Cour note des améliorations en matière de modalités de
financement, elle souligne que la mise en oeuvre et le suivi de véritables
priorités sectorielles doit reposer sur un pilotage plus fin des actions
publiques par grand domaine scientifique.
De même, le développement de parcours professionnels plus diversifiés
pour attirer les jeunes chercheurs en sciences du vivant constitue une
heureuse initiative à encourager, mais ne peut pas être la seule réponse
à la fuite à l'étranger de «jeunes cerveaux».
Enfin, la Cour analyse les faiblesses de l'organisation mise en place
dans le domaine de la valorisation, cruciale pour la reconnaissance et le
développement de la recherche dans les sciences du vivant.