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350 M, c'est le montant approximatif des sommes rassemblées
en France par les associations et fondations après le raz de marée
survenu dans l'océan Indien le 26 décembre 2004, le «tsunami».
A la générosité des particuliers et des entreprises et à l'engagement
du milieu associatif, a répondu la mobilisation des pouvoirs publics,
qui ont facilité matériellement et financièrement les secours et les
aides aux victimes.
La Cour, dans l'exercice de sa double compétence sur l'action des
pouvoirs publics et sur l'utilisation des fonds issus de la générosité
publique rend compte de l'emploi des fonds destinés aux victimes
en trois volumes.
Le premier est une synthèse des observations de la Cour sur les
emplois des fonds publics et privés destinés aux victimes, sur la
base de constats qu'elle a effectués en France et sur place, parfois
avec l'aide d'autres institutions supérieures de contrôle. Elle contient
les enseignements que la Cour en tire, tant pour l'organisation des
actions que pour l'affectation des dons.
Le second est le compte-rendu par la Cour de ses contrôles sur le
compte d'emploi de chacun des 32 organismes ayant bénéficié de
la générosité publique sur lesquels elle a porté son attention.
La même mobilisation a eu lieu au niveau international. En tant que
l'un des commissaires aux comptes de l'organisation des Nations
unies, la Cour présente dans un troisième volume le rapport présenté
à l'Assemblée générale de l'ONU par le groupe des commissaires
aux comptes de l'organisation après leur examen de l'utilisation de
la somme de 1,3 Md qui a été mise à leur disposition.