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Certains effets externes des transports en milieu urbain souffrent d'un désintérêt persistant. Les effets de coupure sont souvent cités, mais leurs impacts mal connus et sous-estimés. Les effets sur la consommation d'espace public sont visibles, mais les enjeux peu soulignés. Les effets sur les paysages sont manifestes, mais jugés trop subjectifs. Si bien que ces trois effets et leur monétarisation sont considérés comme négligeables ou discutables.
Pourtant, les effets de coupure modifient en profondeur les relations de voisinage et le fonctionnement urbain. Et leur coût approche le coût du bruit. Quant à la consommation d'espace public, elle est inégale selon les modes, mais son excès apparaît bien comme une nuisance. Enfin, les transports modifient fortement le paysage urbain, que ce soit directement par les véhicules ou les ouvrages ou de façon plus indirecte par la publicité et l'implantation de zones d'activité en entrée de ville ou la dégradation des façades par la pollution.
Ce ouvrage présente l'état des connaissances sur chacun de ces effets. Il propose à cette occasion des définitions précises, une analyse des impacts et de nombreuses pistes de recherche.
