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C'est l'histoire d'une amitié.
Denis est cuisinier et compose des plats d'un grand raffinement grâce à une sensibilité qu'il réussit parfaitement à exprimer en gastronomie. Incapable en revanche de s'investir émotionnellement avec les femmes qui croisent son chemin, il accumule les aventures éphémères sans se rendre compte de la souffrance que ce genre d'attitude peut engendrer. Son ami, Jérôme, est marié et père de famille. Il enseigne la philosophie et se passionne pour l'étude des relations humaines. Malgré leurs différences, ils sont très proches l'un de l'autre depuis l'enfance, à la suite d'un épisode marquant qui a scellé leur complicité.
C'est aussi l'histoire d'un amour.
Denis ne supporte pas la perspective d'être abandonné car il ne s'est jamais tout à fait remis de la mort subite de sa mère quand il était jeune. Malgré son profil de séducteur, il semble promis à un célibat perpétuel jusqu'au jour où il rencontre Carine, une mystérieuse jeune femme qui enflamme son coeur et son corps. Face à l'intensité du magnétisme sensuel qui les lie, il se met à craindre que l'attirance qu'elle lui témoigne soit exclusivement physique. Jérôme l'encourage à avouer ses sentiments, mais au moment où Denis y parvient enfin et pense goûter au bonheur, son univers menace de s'écrouler.
C'est surtout l'histoire d'une quête.
Denis croit à la valeur du plaisir et voudrait réussir enfin à aimer sans retenue, alors que Jérôme place en priorité le devoir et la connaissance. Il s'est fixé comme but d'écrire un livre intitulé Rhizosphère, dont l'objectif sera de dévoiler les racines des comportements sociaux. Tous deux cherchent à agir de manière juste selon leurs préceptes, mais leurs chemins se révéleront semés d'embûches. Ces épreuves leur donneront une chance de comprendre qui ils sont vraiment.
« Je me suis souvent demandé pourquoi certains individus traversent leur existence sans jamais se remettre en question, alors que d'autres procèdent régulièrement à leur examen de conscience. Est-ce lié à l'éducation, à des événements vécus, ou plutôt à la personnalité ? Je n'ai pas la réponse, mais je sais que depuis son plus jeune âge, Jérôme appartenait à la seconde catégorie. Il éprouvait un besoin viscéral de progresser vers la meilleure version de lui-même. »
