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Si un fabricant avait l'idée de proposer un microprocesseur doté de ports d'entrée-sortie et d'un port sériel, nous aurions un microcontrôleur. S'il avait l'idée d'incorporer un interpréteur BASIC en mémoire morte, nous aurions un microcontrôleur programmable par tout un chacun, afin de réaliser des automates de toutes sortes, comme un système d'alarme, une régulation de chauffage ou le pilotage d'un train miniature.
Eh bien ! Ce microcontrôleur existe :
c'est le 8052AH-BASIC d'Intel !
Si un laboratoire d'électronique mettait au point une carte qui exploite ce microcontrôleur, nous disposerions d'un système de conception assisté par un langage connu de tous, le BASIC, véritable espéranto de l'informatique.
Eh bien ! Cette carte existe :
c'est le SCALP d'Elektor !
Pour programmer un automate réalisé à l'aide de cette carte, un simple terminal suffit : un ordinateur personnel et un éditeur de texte, peu importe lesquels, permettent bien sûr de travailler plus confortablement. La carte comporte son propre programmateur d'EPROM : c'est bien un système de développement à elle seule. Une lois terminées, les applications pourront fonctionner à partir de l'EPROM et le microcontrôleur 8052AH-BASIC pourra même être remplacé par un modéle 80C32, moins coûteux et moins vorace en énergie. La communication avec le monde extérieur est assurée par des modules d'entrée-sortie "tout ou rien" et des convertisseurs numérique-analogique.
Ce livre décrit en détail non seulement le microcontrôleur et le langage BASIC-52, mais il explique aussi comment réaliser l'interface entre langage BASIC et langage machine. Le passage au langage machine, toutes les lois où le temps d'exécution est critique, permet de réduire considérablement le temps de réponse de l'automate : il est d'autant plus aisé de tirer le meilleur parti du passage au langage machine qu'il a été prévu d'origine par le BASIC.
