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L'école contemporaine est tenue pour responsable de toute transformation sociale, comme si tous ceux qui légifèrent en matière d'éducation étaient des experts dans le domaine de la pédagogie, alors qu'en réalité les directives dont dispose l'école ne sont rien d'autre que le résultat de copies de modèles éducatifs étrangers qui, parfois, avec la conviction qu'ils ont été des échecs retentissants dans d'autres pays, sont mis en oeuvre dans le nôtre sans les restructurer et les adapter ; les auteurs des normes n'ont jamais assumé la tâche de construire leur propre modèle conformément aux besoins sociaux, politiques et économiques de notre société. Dans une société en constante évolution, il est nécessaire de préparer l'individu à une intégration fructueuse, c'est-à-dire que l'éducation doit tendre à une intériorisation, à une prise de conscience, à une position de responsabilité face aux grands messages et problèmes de notre culture ; elle ne sera donc un instrument efficace de changement que si elle adopte une position critique, transformatrice et émancipatrice face à la nécessaire reformulation de ses principes, de ses méthodes, de ses pouvoirs, de ses finalités et de ses mécanismes régulateurs.
About the author
Ana Gabriela Maloof Díaz. Professor at the University of Magdalena, Colombia. Doctorate student in Educational Sciences.Alexander Ortiz Ocaña. Full professor at the University of Magdalena.
