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Le capitalisme est un régime très puissant de nos jours. Le capitalisme considère le capital comme le principal facteur de production. Ce capital permet aux capitalistes de bénéficier de l'accumulation de richesses sans mettre ce capital en péril. Le mécanisme utilisé à cet effet s'appelle l'intérêt. Il en résulte la conséquence suivante : les concurrents faibles qui ne sont pas en mesure de fournir un capital comparable à celui d'un grand capitaliste sont exclus de la concurrence et mis de côté. Le capital est donc naturel pour influencer les décisions économiques de base, comme quoi et qui produire.Au niveau de l'État, les gouvernements dépendent du capital des capitalistes pour étendre le développement. Le capital influence également l'élaboration des politiques et les campagnes électorales. En d'autres termes, la vie politique et sociale dépend du marché qui est entre les mains des capitalistes. Quelle pourrait être l'alternative à l'intérêt ? Est-il possible de l'éviter totalement sans mettre en péril le système économique ? Pouvons-nous nous permettre un système qui supprime l'intérêt et favorise le partage des risques, mobilise l'épargne des gens et accroît le bien-être total ? En outre, dans quelle mesure sa mise en oeuvre est-elle possible pour accroître la stabilité financière ?
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Besarta Tafa, prepodawatel' finansow i buhgalterskogo ucheta w CIT, Albaniq. Okonchila fakul'tet finansow i buhgalterskogo ucheta, imeet opyt raboty finansistom w NPO. Imeet diplom doktora filosofii w oblasti delowogo administrirowaniq Uniwersiteta Harizma, Velikobritaniq . Nauchnyj sotrudnik laboratorii EMAT, Uniwersitet Monktona, Kanada. Awtor knigi i neskol'kih zhurnal'nyh statej.
