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Cet article propose la production d'environnements interactifs dans les fêtes de rue de la ville de Rio de Janeiro. Les fêtes dans l'espace urbain peuvent être traduites par l'optique de la production d'espaces de résistance et de manifestation du droit à la ville. Cet article étudie l'espace urbain sous différents angles : les hétérotopies, la TAZ, la formation de la favela, la criminalisation de la culture funk et la production d'espaces perpétuant les discours de résistance. On constate que le public noir en particulier a été négligé par les administrations publiques à la suite des réformes urbaines et de la formation d'une image publique de ségrégation qui est encore perçue aujourd'hui avec la mise en oeuvre du projet des unités de pacification de la police et l'interdiction de la danse funk. Dans ce contexte, l'étude porte sur la manière dont les arts numériques, et plus particulièrement les vidéotechnologies, peuvent contribuer à revendiquer la visibilité des groupes marginalisés. L'objectif du travail était de conceptualiser une ambiance pour une fête de rue précédée de trois expériences concrétisées dans des éditions gratuites de fêtes dans la ville de Rio de Janeiro.
About the author
Titulaire d'une licence en design de l'UTFPR, elle travaille comme VJ et scénographe dans des fêtes et des spectacles de grande envergure, en plus d'autres expériences artistiques. Étudiante en master d'arts visuels à l'UERJ avec des recherches sur Direito À Cidade e Ao Corpo, Sociabilidades, Street Parties et Heterotopias.
