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Publiées pour la première fois, ces 34 lettres, déposées aux
archives de la Société Historique et Littéraire Polonaise de Paris,
ont été écrites par la princesse Carolyne de Sayn-Wittgenstein
(1819-1887), la compagne de Franz Liszt, à un jeune parent
polonais Mieczyslaw Kamienski (1833-1859) qui vivait à Paris.
Cette correspondance univoque qui court sur une année,
d'octobre 1855 à décembre 1856, offre au lecteur par sa diversité
des informations d'un intérêt exceptionnel :
Une chronique de la vie intellectuelle et artistique parisienne
que la princesse connaît bien et dont elle demande à Kamienski de
lui rapporter les nouvelles pour distraire son isolement à Weimar.
On y croise bien des célébrités du temps, et ceux, moins illustres,
qui constituent le vaste réseau des relations européennes de
Carolyne.
Une chronique de la vie à Weimar à une époque où Liszt,
entouré d'un groupe de disciples fervents, s'est fait le serviteur de
«la musique de l'avenir». Sous la plume de la femme qui l'admire
et le soutient, on suit les tournées de Liszt, ses succès mais aussi
les vives résistances qu'il doit affronter.
Une chronique familiale qui dévoile le rôle que joua la princesse
dans le rapport de Liszt à ses trois enfants, enjeu d'une lutte avec
leur mère Marie d'Agoult. Mais Kamienski s'y trouve lui-même
impliqué à travers son amour malheureux pour Marie de Sayn-Wittgenstein.
En Annexe le Journal de Kamienski dont la plus grande partie
est inédite apporte à cette correspondance un complément qui
réserve bien des surprises.