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Basé sur ma thèse de maîtrise, ce livre traite de la relation entre différents savoirs dans le programme scolaire, en analysant une école municipale de Rio de Janeiro, où des ateliers de capoeira ont été organisés dans le cadre du programme Mais Educação. J'ai cherché à mettre en évidence des lectures possibles qui tiennent compte des exigences contemporaines en matière d'identité et de différence, ainsi que des contributions de la théorisation du discours social, des études culturelles et postcoloniales, et des études historiographiques, anthropologiques et pédagogiques sur la capoeira. Le texte révèle que le discours hégémonique, moderne/colonial - qui distingue le "savoir noir" et la "culture noire" dans le programme d'études - ne s'est pas avéré absolu ou sans tension. Je souligne le protagonisme et le rôle éducatif antiraciste joué par les enseignants et les maîtres des traditions culturelles noires. Dans l'école analysée, deux capoeiristes noirs angoleiros, Mestre Cláudio et Treinel Ludmila, défient le racisme si présent dans l'éducation et la société brésiliennes et fournissent, aux différentes matières de l'école, des opportunités de penser la "culture noire" et la "connaissance" sous de nouvelles lentilles.
About the author
Geschichtslehrer an öffentlichen Schulen seit 2010. Doktor und Master in Pädagogik (UFRJ). Forscht zu Themen im Zusammenhang mit Lehrplänen und Geschichtsunterricht, Capoeira, Autobiografie, afrikanischer und afrobrasilianischer Geschichte und Kultur, ethnisch-rassischen Beziehungen und Lehrerausbildung. Trainer der Gruppe Capoeira Só Angola (Foto: Daniel Martins Fernandes)
