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L'analyse des résultats montre que le bassin béninois de la Pendjari a enregistré 0,95 % d'années à humidité extrême, 6,60 % d'années à humidité forte, 36,80 % pour les années à humidité modérée, 40,57 % d'années à sécheresse modérée, 13,21% d'années à sécheresse forte et 1,89 % d'années à sécheresse extrême. Par ailleurs, les crues observées dans le bassin béninois de la Pendjari à Porga sont des crues moyennes ayant occasionné des inondations surtout au cours des années 1968, 1969, 1998, 2002, 2008 et 2010 qui correspondent aux périodes d'humidités extrêmes et fortes. De ce fait, trois niveaux de sécurité alimentaire ont été identifiés dans le bassin à savoir: une sécurité alimentaire solide, une sécurité alimentaire sensible et l'insécuritié alimentaire. Pour réduire leur vulnérabilité les producteurs du bassin béninois de la Pendjari développent plusieurs stratégies de prévention des risques et de gestion des catastrophes. Il s'agit entre autres du repiquage des cultures notamment le sorgho par 100% des producteurs rencontrés, de la disposition des billons, de la mise en valeur des bas-fonds, la diminution du nombre de repas journaliers, la vente des animaux, la migration.
About the author
De nationalité Béninoise, Pierre OUASSA est Né vers 1989 à Toucountouna au nord-ouest du pays. Pierre OUASSA, est titulaire d¿un Doctorat, dans la spécialité Hydroclimatologie-Environnement et Développement, d¿un Master en Prévention des Risques et Gestion des Catastrophes et d¿une Maîtrise en Géographie de l¿Université d¿Abomey-Calavi.
