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La sélection des sites est la première étape. En effet, les informations sur les sites potentiels pour les centrales hydroélectriques, en particulier pour les microcentrales hydroélectriques de la RDC, sont disponibles mais peuvent être indisponibles ou peu fiables dans certaines zones rurales et dépassées, contrairement aux pays développés où la plupart des sites potentiels pour les moyennes et grandes centrales hydroélectriques sont déjà bien connus. Or, l'énergie est un secteur économique de première importance, qui comprend la production, le transport, la transformation, la distribution et la commercialisation des différentes sources d'énergie. Elle est le moteur du développement durable en ce sens qu'elle conditionne sans aucun doute la reprise globale de l'activité économique verte et notamment l'industrialisation verte de l'énergie nationale.La RDC est le deuxième plus grand et le quatrième pays le plus peuplé d'Afrique, qui s'étend sur 2,3 millions de km² avec une population de 78,7 millions d'habitants avec une capacité de 100 GW d'hydroélectricité sur 890 sites hydroélectriques, dont 2,9 TW sur le fleuve Congo lui-même. (Source : Atlas énergétique de la RDC, 2016). Pourtant, la RDC a l'un des taux d'électrification les plus faibles au monde. Seulement environ 10% de la population a accès à l'électricité, 35% dans les zones urbaines(44% à Kinshasa) et moins de 1% dans les zones rurales.
About the author
BANYURA MBONA MULAMBA REMY est né à BUKAVU le 20 mai 1972. Il est titulaire d'une Licence en Négociations et Relations Internationales de l'Université de Kinshasa. Il a dix ans d'expérience dans la gestion de l'organisation avec la possibilité de tâches multiples.
