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En 1986, Alain Marsaud crée et prend la direction du service central de lutte antiterroriste du parquet de Paris. Trois ans plus tard, il démissionne de ses fonctions, en désaccord avec l'amnistie des nationalistes corses du FLNC, décidée par le pouvoir politique.
Avant de tout oublier, Alain Marsaud a décidé de se retourner sur son passé de magistrat et d'homme politique. Il nous livre ici le récit de plusieurs vies menées avec passion.
La terreur dans Paris en 1985-1986, les interrogatoires de Georges Ibrahim Abdallah et d'Anis Naccache, l'arrestation du réseau Saleh et l'affaire Gordji restent les moments marquants de sa carrière de magistrat. Il a également eu à superviser les grands dossiers du terrorisme, dont celui d'Action directe : il est sur les lieux le soir de l'assassinat de Georges Besse et sera l'un des premiers à interroger Jean-Marc Rouillan après son arrestation.
Député de la Haute-Vienne de 1993 à 1997, Alain Marsaud a aussi goûté aux illusions et aux déceptions de la vie politique, d'un amendement contesté portant son nom jusqu'à la dissolution de 1997.
Fort de son expérience, il s'est spécialisé dans les questions de sécurité, nationale et internationale, et propose des pistes de réflexion tant sur la nécessaire réforme de la justice que sur la lutte antiterroriste après le 11 septembre.
