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Accompagnée de son fiancé, la princesse Kaguya, alias Engekibu, se prépare à rejoindre son propre monde et à dire adieu à son ami d'enfance... Mais Hachi-Kazuki ne l'entend pas de cette oreille et un duel s'engage entre les deux femmes ! Devinant ce qui se trame, Gekkô s'élance à la poursuite de ses deux amies et tombe nez à nez avec un vieil ennemi...
À l'attention des parents
Dans Le Conte du coupeur de bambous interviennent des émissaires chargés de ramener la princesse Kaguya sur la Lune : ce sont les « tennin », littéralement les « êtres célestes ».
Ces êtres (souvent des femmes) apparaissent dans de nombreuses illustrations : on les représente drapés dans des traînes (qui ondoient au gré de leurs mouvements aériens), coiffés d'un chignon typique des populations marginales des temps médiévaux, parfois surmontés d'une couronne bouddhique...
Ces illustrations sont, paraît-il, le reflet des pensées taoïstes et bouddhistes qui sous-tendent le récit. Évidemment ! La mention du mont Horai où les immortels tiennent banquet et de la panacée d'éternelle jeunesse sont donc des références au taoïsme... Quant à la rencontre du vieillard avec une jeune princesse qui fera de lui un homme riche pour le récompenser de sa bonté passée, c'est sans aucun doute une allusion à la conception bouddhique du karma ! Naturellement, les êtres célestes de Moonlight Act sont différents de ceux qu'on croise dans les gravures des livres anciens.
Mais je ne me risquerai pas à les décrire, je vous laisse le loisir de les découvrir...
Sachez simplement que l'auteur que je suis tremble d'excitation quand il s'agit de les dessiner !
