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En guise de préface
Franchement, ces histoires qui finissent mal. C'est vraiment trop injuste. Je n'ai jamais réussi à m'y faire... du moins en tant que lecteur. Parce qu'en tant qu'auteur de manga, je porte aussi la casquette de créateur d'histoires ! Et c'est ce Fujita un brin schizophrène qui tient la barre de ce manga... mais où tout ça va-t-il nous mener ? !
À l'attention des parents
La vieille histoire dans laquelle Tyltyl atterrit dans ce volume a fait l'objet d'une adaptation animée sous la forme d'un épisode de la série « Manga nippon mukashibanashi ». restée. je crois, durablement gravée dans les mémoires. Son titre : « Kiji mo nakazuba ». ou « Si le faisan n'eût point chanté ».
S'il est communément admis que cette histoire puise ses origines dans un ancien conte de la région de Shinshû (actuelle Nagano), il semble qu'il existe de nombreuses légendes orales similaires, dans la préfecture de Kumamoto par exemple, ou encore à Osaka où survit toujours le récit dit de « l'enterré de Nagara ».
Qui aurait cru qu'une innocente comptine pouvait attirer tant de malheur ? Est-ce la naïveté de sa narration ou l'inexplicable sentiment de vide dans lequel nous laisse sa conclusion qui a permis à cette histoire de rester dans le coeur de tant de lecteurs ? Le fait est que, à ma grande surprise, nombreux sont ceux qui s'en souviennent avec nostalgie.
Alors cette fois avec un sujet pareil, je sens que je n'ai pas droit à l'erreur... mais alors pas du tout.
Plongé dans le monde des mille et une nuits afin d'en tirer le roi nu, dépositaire du secret de ses origines, Gekkô se voit contraint de courber l'échine face à la surpuissante magie des djinns. Afin de les affronter, celui-ci se rend à l'intérieur de la lampe d'Aladin pour y subir un entraînement un peu spécial. Pendant ce temps, ses amis comprennent que dans l'ombre, un étrange personnage tire les ficelles...
