Read more
«Pourquoi faudrait-il mener une seconde guerre contre
l'Irak ?» demandait Scott Ritter en 2002, après avoir
démissionné en 1998 de son poste d'inspecteur en armements
pour l'ONU : «Quand j'ai quitté l'Irak, l'infrastructure et les
équipements avaient été éliminés à 100 %. Cela est indiscutable.»
Scott Ritter savait déjà que les raisons évoquées à
Washington - la menace des armes de destruction massive, et
la collusion entre Saddam Hussein et Al-Qaida - n'existaient
que dans les fantasmes de pouvoir hégémonique du clan néo-conservateur
de George W. Bush. Dans ses livres précédents
(Endgame, 1999 et Guerre à l'Irak, 2002), Scott Ritter avait déjà
tiré le signal d'alarme.
Scott Ritter raconte dans celui-ci les efforts qu'il a déployés
au Congrès de Washington, puis à Bagdad et dans les médias
du monde entier pour empêcher le gouvernement américain
d'attaquer unilatéralement l'Irak, sans mandat du Conseil de
sécurité de l'ONU. Sa dénonciation des mensonges de Bush,
Cheney, Rumsfeld et «du reste de leur bande de cow-boys
justiciers» lui a valu la calomnie et les attentions du F.B.I. Mais
la «croisade» de Bush a eu lieu et des milliers de civils irakiens
et des centaines de soldats anglo-américains sont morts pour
un arsenal fantôme l'Irak «libéré» est occupé, meurtri, ruiné
et au bord de l'éclatement. Malgré la capture de Saddam
Hussein et des dignitaires de son régime, aucune arme de
destruction massive n'a été trouvée. Le mensonge de George
W. Bush a été la cause de l'écrasement d'une nation de 20
millions d'habitants par la plus grande puissance militaire de la
planète.
Ce livre est le plaidoyer solennel de l'homme qui a eu
raison avant tout le monde et qui craint que le peuple américain
ne perde ses valeurs et les principes fondamentaux de sa
République, édictés par sa Constitution en 1776. Il lance aussi
un vibrant appel à la mobilisation pour changer de président
en novembre 2004, grâce à l'arme suprême de la démocratie
américaine : le bulletin de vote.