Read more
José Corti : un être rare, inconnu ou presque du grand
public. Mais un modèle : l'éditeur qui n'a jamais publié ce
qu'il n'aimait pas. Et il n'aimait que l'écriture la plus haute,
la création la plus aiguë, la littérature la plus noble.
Gérard Guillot, Le Figaro
Quand on écrira l'histoire de José Corti qui, à sa manière
si différente de celle de Gaston Gallimard, de Bernard
Grasset, de Robert Gallimard ou de Robert Denoël, restera
dans la littérature, on notera sans doute ce délicieux anachronisme
d'un grand raffiné qui a voulu maintenir sa passion
des livres hors des circuits dévastateurs de l'argent-roi.
Jean-Marie Rouart, Le Quotidien
Toute la démarche de José Corti est une célébration de la
lecture. Il la servit par les poèmes et les récits sur lesquels il
apposa son label «Rien de commun», il la servit par des textes
d'analyses qui sont de véritables sésames des grandes
oeuvres. Hostile non seulement à tout ce que Gracq avait
dénoncé dans son pamphlet La Littérature à l'estomac, mais
à toutes les techniques de mercantilisation et de vulgarisation
du livre, il apparaissait, dans le milieu éditorial parisien,
comme une sorte de dernier des Mohicans.
Jacques de Decker, Le Soir