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Chacun de ces «contes», en quelques pages, contient à la
fois une part de réalité et une soif d'absolu. On perçoit sans
cesse des courants souterrains entre la nouvelle, cette longueur
de prédilection de Miguel Torga, le champion du «lapidaire»
selon le titre qu'il a donné à un de ses recueils, et le reste de
l'oeuvre : quelques observations dans le Journal, des thèmes qui
reviennent sous toutes les formes possibles, transfigurés par le
puissance d'évocation des images, une écriture dont la concision
à la limite de la sécheresse débouche sur l'émotion.
Nicole Zand, Le Monde.
La contradiction, douloureuse sans doute sur le plan existentiel,
va féconder l'oeuvre, déchirée entre une recherche constante
d'enracinement et la crainte de s'enterrer, de perdre une
conscience du monde tellurique, unique.
Antoine de Gaudemar, Libération.
Pour l'impardonnable distrait qui ignorerait encore Torga,
voici la bonne façon d'aborder une oeuvre vaste, diversifiée,
mais à la cohérence de granit.
Jean-Marie Planes, Sud-ouest dimanche.
Il y a une force archaïque, une santé revêche, un sens de
l'homme, une acceptation de ses défauts, de ses espoirs,
quelque chose de l'esprit pionnier chez ce médecin du fin fond
de la péninsule, chez ce paysan arc-bouté entre le chêne-liège et
la bruyère à l'odeur de maquis, qui en font un immense écrivain.
Manuel Carcassonne, Le Figaro.