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Le cancer n'est pas une maladie unique ; il s'agit plutôt d'un groupe de maladies caractérisées par une croissance et une propagation incontrôlées de cellules anormales. Les cellules cancéreuses ne répondent pas aux processus normaux qui régulent la croissance, la prolifération et la survie des cellules. Elles ne remplissent pas les fonctions physiologiques de leurs homologues normales et différenciées. La chimioprévention du cancer se concentre sur la suppression ou l'inversion de la carcinogenèse dans les premières phases et sur la prévention du développement d'un cancer invasif. La chirurgie est la plus ancienne modalité disponible pour traiter les patients atteints de cancer. La radiothérapie peut être utilisée pour éradiquer les masses tumorales localisées. Malgré la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, la survie des patients atteints de cancer reste faible. De nouvelles stratégies thérapeutiques sont donc nécessaires. Il est très probable que l'utilisation pharmacologique de la chimiothérapie va être radicalement modifiée. Ce changement découlera d'une meilleure compréhension des facteurs biologiques et des voies de signalisation. En d'autres termes, il est nécessaire de passer de la seule dépendance à la chimiothérapie contre les cellules cancéreuses à la gestion pharmacothérapeutique des processus qui aboutissent à la stimulation de la prolifération du cancer.
About the author
Mohamed Raouf Hamed - Ph.D., professeur de pharmacologie et de toxicologie, Organisation nationale pour le contrôle des médicaments et la recherche, Égypte ; Abel Mehari Sium - B. Pharm. Sc. ; Selam Ghbremichael Hagos - B. Pharm. Sc.
