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La région de Falcón (un État de l'ouest du Venezuela) a toujours été un lieu privilégié pour la production artistique et littéraire. À l'époque où les revues et les groupes littéraires étaient encore naissants dans le pays (presque tous concentrés dans la capitale), il existait déjà à Coro des revues et des groupes qui publiaient des romans et des poèmes d'auteurs de l'État. C'est pourquoi cet article tente de passer en revue la poésie écrite dans la région de Falcón des années 1960 à nos jours, car il est intéressant de démontrer la valeur et l'importance d'une poésie qui a eu des représentants remarquables depuis les débuts de la littérature vénézuélienne. De manière singulière, trois voix construisent leurs discours à partir de la situation complexe de l'Amérique latine dans les années 1960, et depuis le Venezuela de ce moment historique, chacune d'entre elles explore et expérimente différents processus littéraires dans lesquels, à l'occasion, on peut voir des lignes de connexion : Hugo Fernández Oviol (1927-2007), Rafael José Álvarez (1938-2004) et Lydda Franco Farías (1943-2004), commencent à publier au coeur d'une société marquée par certains processus sociaux, économiques, littéraires, artistiques et politiques.
About the author
Maylen Sosa Silva holds a B.A. in Literature from the Universidad del Zulia, a M.A. in Latin American Literature from the Universidad Simón Bolívar, and a Ph.D. in Spanish and Hispano-American Literature from the Universidad de Salamanca. She has published the poetry books Deseos como serpientes, and Transparencia del aire. She is a professor at the UNEFM.
