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L'ouvrage s'intéresse à l'analyse d'une implication croissante du secteur privé dans la gestion de la sécurité et des personnes, à côté de l'État, selon une gouvernance corporatiste et cherche à cerner, les interactions qui caractérisent ce modèle de pouvoir vis-à-vis de l'État. Cette approche est utile dans la mesure où elle permet de comprendre ce concept théorique et phénomène politique dont l'étude reste à accomplir.La première partie de l'ouvrage aborde le redéploiement de la politique de sécurité au Maroc, les mécanismes de réinvestissement du domaine de la sécurité de la gestion régalienne à la régulation négociée, la gouvernance sécuritaire, la pluralisation des acteurs et l'émergence de nouvelles zones de subsidiarité.La deuxième partie détaille le processus de configuration néo-corporatiste de la politique de sécurité au Maroc. Il s'agit notamment, des interactions entreprises entre les sociétés du gardiennage et du transport de fonds et l'État.Le cas du gardiennage et de transport de fonds constitue un cadre empirique de cette recherche qui propose une interface entre les représentations qu'ont les acteurs de la gouvernance corporatiste et l'État Marocain.
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Abdelhakim Souibaa, Laboratoire du droit public et des sciences politiques, Faculté des sciences juridiques économiques et sociales - AGDAL - Université Mohamed V Rabat.
