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René revient sur les lieux enchanteurs de son
enfance qu'il a quittés depuis qu'il travaille
comme professeur à l'étranger. Malheureusement, il ne retrouve rien de ce qu'il avait laissé : ses
grands-parents reposent dans le petit cimetière, et La
Chevinière, la maison où il a connu tant de journées de
bonheur, a été défigurée par son nouveau propriétaire.
Quant au village, il est envahi par la puanteur d'une
usine d'engrais chimiques. Faute d'indices matériels,
René se réfugie dans le souvenir de ses grandes
vacances, lorsqu'il régnait sur un territoire peuplé d'animaux sauvages et domestiques, d'arbres, de plantes. Il
avait réussi à tisser avec la nature une relation affective
étroite et sensuelle. D'autre part, il lui suffisait d'observer ses grands-parents pour apprendre les vertus d'un
labeur assidu et pour découvrir la vie, les relations, amicales ou hostiles, entre les adultes, les mesquineries et
les brouilles, mais aussi les joies et les rires.
Récit de vacances, éloge de la nature, Les Étés à La
Chevinière sont aussi un roman initiatique. Ces trois
mois d'été, immuables au fil des années, offriront au
jeune garçon bien plus qu'une formation. Ils forgeront
définitivement sa personnalité.