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Le 3 novembre 1997, Bill Clinton impose des sanctions économiques au
Soudan. Un mois plus tard, Madeleine Albright, sa Secrétaire d'État aux Affaires
étrangères, déclare que les États-Unis vont isoler le Soudan sur la scène internationale.
Le 20 août 1998, ils bombardent Khartoum, la capitale soudanaise.
Qu'a fait ce pays africain pour déclencher les foudres de Washington ?
Il a du pétrole et des richesses que convoitent les États-Unis, l'Europe et les
multinationales. De plus, son président Omar Hassan Al-Bashir a choisi la Chine
comme partenaire commercial. Al-Bashir soutient aussi le droit des Palestiniens
à l'autodétermination. En 1973, il participe à la guerre de Kippour dans l'armée
égyptienne contre Israël. À deux reprises, il s'oppose à l'agression américaine
contre l'Irak. Tout ceci ne lui sera jamais pardonné.
Lorsqu'en 2003, une guerre éclate dans son pays, Al-Bashir est accusé par
George W. Bush et par des associations pro-israéliennes d'être responsable d'un
"génocide" au Darfour. Tous veulent son éviction du pouvoir avec l'aide de la
Cour Pénale Internationale. Ils lancent aussi, grâce au collectif Save Darfur, à
l'acteur George Clooney et à Elie Wiesel, une campagne internationale sur "le
premier génocide du XXIème siècle". Ce mensonge est bien relayé en Europe.
Au terme d'une contre-enquête au Soudan, aux États-Unis et en France, le
journaliste Charles Onana met en lumière une opération de manipulation internationale
dont l'objectif est de déstabiliser le Soudan et de piller ses richesses.
L'auteur raconte aussi comment le Soudan a remis le terroriste Carlos à la
France et comment les Américains ont refusé d'arrêter Ben Laden à Khartoum.
Un document inédit qui expose des faits et des preuves sur l'agression permanente
contre l'Afrique et sur l'incessante volonté de l'exploiter.