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Plus d'une quarantaine d'années après la tenue des États Généraux de l'Éducation et de la Formation (1981), l'école sénégalaise est encore l'objet de controverses au sein de la communauté éducative. Les réformes successives ne semblent pas avoir permis de tenir la promesse des États Généraux de l'Éducation et de la Formation d'une école nouvelle. Aujourd'hui encore l'ancrage aux réalités endogènes pose la question du modèle d'école et sa langue officielle. Notre contribution propose une critique des expériences d'introduction de langues nationales et d'enseignement de valeurs et de disciplines idéologiques (histoire, géographie et éducation civique) en faveur d'une école sénégalaise de son milieu et de son époque. Elle s'appuie sur une analyse documentaire et sur des observations de terrains au plus près des acteurs professionnels, sociaux et techniques.
About the author
Autor de livros e artigos sobre as questões da escola e das mudanças climáticas, Cheikh FAM é doutor em sociologia. Atualmente é pesquisador do Laboratório de Estudos e Pesquisa de Gênero, Meio Ambiente, Religião e Migração (GERM) da Universidade Gaston Berger de Saint-Louis, no Senegal.
