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La culture brésilienne apporte dans sa formation les contributions de divers groupes qui, après avoir été réduits en esclavage en Afrique, sont arrivés dans le pays pour construire un immense patrimoine, dont les expressions se multiplient dans les danses, la cuisine, le vocabulaire, les fêtes et la religiosité. L'un des premiers groupes de Noirs réduits en esclavage à arriver au Brésil a été celui des Bantos, originaires du Congo-Angola, présent dans plusieurs États et dont on peut voir, encore aujourd'hui, des pratiques, des connaissances et des expériences qui, mélangées aux cultures d'autres peuples, ont donné naissance au "bouillon de culture" brésilien. Realezas Negras enregistre et analyse les éléments de construction de sens d'une des manifestations qui fait revivre un fait historico-politique - le couronnement des rois - comme une pratique de résistance et un espace symbolique pour la construction de l'appartenance, à travers la mise en scène du folklore moçambique.Célébration à caractère politico-socio-religieux, les MAÇAMBIQUES, comme on les appelle dans la municipalité d'Osório, sont une fête organisée depuis la fin du XIXe siècle par les restes d'un quilombo composé de Noirs qui ont survécu à la destruction d'un navire qui les emmenait travailler comme esclaves dans les charbonnières de la région sud de l'État du Rio Grande do Sul.
About the author
Doutor em Comunicação e Semiótica pela PUCSP; Mestre em Ciências da Comunicação pela UNINSINOS; Especialista em Administração e Planejamento para Docentes pela ULBRA; Graduado em Filosofia pela UNISINOS. Atualmente é Professor Adjunto do Curso de Comunicação Social ¿ Rádio, TV e Internet da Universidade Estadual de Santa Cruz ¿ UESC.
