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Blasons et contreblasons du corps, de l'oeil, de la bouche, du tétin, du coeur, du con, du cul, du pet et de la mort
Le blason est un étrange phénomène littéraire qui voit le jour au XVIe siècle. Son initiateur ? Un certain Clément Marot, qui revendique cette paternité et remercie ceux qui l'ont par la suite imité : Graces vous rendz, dont avez imité / Non ung Tétin beau par extrémité, / Mais ung Blason, que je feis de bon zelle / Sur le Tétin d'une humble Damoiselle.
Le blason devient ainsi un procédé rhétorique que de nombreux auteurs se plaisent à pratiquer. On s'y consacre à l'éloge de telle ou telle partie du corps (féminin), ou à son blâme, quand il s'agit de son pendant : le contreblason. Une délicieuse et déroutante anatomie littéraire, que l'on verra peu à peu s'étendre, au-delà des parties du corps, à des notions bien plus abstraites comme la mort ou l'esprit.
Comme le veut la collection Livrets d'art, le présent ouvrage comprend un cahier d'images dans lequel ont été rassemblées avec soin des illustrations et des reproductions d'oeuvres en lien avec les textes des blasons et des contreblasons.
