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Demain la mort de la chirurgie
En s'appuyant sur les derniers développements de la science, comment deviner l'avenir de la chirurgie ?
Vers une sagesse de la chirurgie ?
Il n'y a pas si longtemps, pour ôter une vésicule biliaire, on faisait une ouverture de 10 cm. On passait une semaine à l'hôpital et on rentrait chez soi avec une prescription d'un mois d'arrêt de travail.
Aujourd'hui, cette même opération se fait en ambulatoire, c'est-à-dire qu'on entre le matin à l'hôpital et qu'on en sort le jour même sur ses deux pieds !
Grâce au scanner, à l'IRM, on peut voir parfaitement l'intérieur du corps humain.
La puissance des ordinateurs est telle qu'ils peuvent ingérer une quantité phénoménale de données dans un intervalle de temps extrêmement limité.
Le saviez-vous ?
Pendant tout te Moyen Âge et jusqu'au siècle des Lumières, les médecins avaient interdiction de profaner le corps humain. La chirurgie était alors l'oeuvre d'artisans spécialisés, les barbiers chirurgiens. Ils soignaient non seulement les plaies, les abcès et les fractures, mais aussi des maladies comme les hernies, la maladie de la pierre (Montaigne en souffrait) ou encore la cataracte. L'enseignement de leur art, exclu des universités, se faisait de bouche à oreille. Ambroise Paré (1510-1590) est sans aucun doute le plus célèbre d'entre eux !
La chirurgie mourra-t-elle ?
Avec l'intelligence artificielle, rien n'interdit de penser que dans un temps rapproché nous connaîtrons toutes les maladies, tout ce qui peut les provoquer (génétique, facteurs extérieurs, etc.), tout ce qui peut les soigner, tout ce qui peut les prévenir.
Peut-être aurons-nous tous à la maison un scanner, une IRM, un échographe ?
Jules Verne avait écrit des romans d'aventures de pure science-fiction et tout s'est réalisé... Alors, Thor (héros de BD) pourrait être l'homme de demain avec sa très grande résistance aux blessures physiques et son immunité quasi complète contre les maladies terrestres et La Chirurgie serait morte!
Chirurgie vétérinaire :
L'homme s'est intéressé assez tôt au traitement des maladies du cheval qui était son plus proche compagnon. Les hippiatres, comme on les appelait, appliquaient chez l'animal les principes enseignés pour l'homme par Hippocrate.
