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Les preuves historiques montrent que ce n'est pas l'Union soviétique, mais les États-Unis, pendant la guerre froide, qui ont cherché à obtenir des avantages unilatéraux en surpassant les développements scientifiques et militaires. Le premier essai de bombe atomique a eu lieu aux États-Unis en 1945, et en URSS en 1949. La première expérience avec un dispositif thermonucléaire a été testée aux États-Unis en 1952, en URSS l'année suivante. Depuis la fin des années 1960, les États-Unis ont commencé à remplir leurs missiles balistiques intercontinentaux d'ogives à fragmentation de guidage individuel, et ce n'est que 5 ans plus tard que l'URSS a été contrainte de commencer à déployer de tels systèmes. Au début des années 80, les États-Unis ont commencé à produire en série des armes à neutrons, ont travaillé sur le système spatial "Shuttle" à des fins militaires, ont produit en masse des missiles de croisière de différents types. Pendant la guerre froide, la base de toutes les stratégies militaires américaines existantes qui définissent les objectifs, les formes et les méthodes d'utilisation des armes nucléaires pour détruire les populations est toujours restée le même principe : le chantage nucléaire ouvert et la menace d'utilisation des armes nucléaires dans n'importe quel environnement. La création d'un bouclier nucléaire pendant la guerre froide a permis à l'URSS de conserver son indépendance.
About the author
Andrey Tikhomirov, in 1986 afgestudeerd aan het Orenburgse Staatspedagogisch Instituut met een diploma in geschiedenis, sociale wetenschappen, staat en recht, werkte als leraar op middelbare scholen en universiteiten, en redigeerde kranten.
